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Aidez-moi à intégrer la sonothérapie dans les hôpitaux valaisans: un pas vers des soins plus humains

Saviez-vous que dans certaines unités néonatales, la thérapie sonore est déjà utilisée pour apaiser les bébés prématurés ? Une étude publiée dans Pediatrics démontre que la musique et le son réduisent significativement le stress des nourrissons prématurés.

Ces résultats ne sont pas anecdotiques. Ils prouvent que la sonothérapie n’est pas qu’un simple “plus” de bien-être, mais bien un outil thérapeutique puissant. Elle a déjà trouvé sa place dans plusieurs hôpitaux à l’étranger, notamment dans les services de néonatologie, d’oncologie ou de soins palliatifs.

Et si c’était aussi le cas en Suisse ?

Je m’appelle Claudia, je suis infirmière et thérapeute en sonothérapie. Mon rêve est d’intégrer ces pratiques au cœur de nos hôpitaux suisses afin d’offrir aux patients des soins plus complets, plus humains et plus respectueux de leur être tout entier. Cet article est à la fois un témoignage, une preuve scientifique et… un appel.

Les freins à l’intégration de la sonothérapie en milieu hospitalier

1. La réduire à un simple “bien-être”

Beaucoup considèrent la sonothérapie comme une pratique relaxante, mais pas comme un véritable outil thérapeutique. Pourtant, des données cliniques prouvent son efficacité sur des paramètres physiologiques concrets : rythme cardiaque, respiration, oxygénation cérébrale.

2. Le manque de diffusion scientifique

Les études existent, mais elles ne sont pas toujours connues des médecins et soignants. Par exemple, une recherche sur 80 prématurés a démontré que le son simulant l’environnement utérin réduit la douleur lors de gestes invasifs.

3. L’absence de protocoles standardisés

Chaque service hospitalier expérimente à sa manière. Sans protocoles clairs (durée, volume sonore, type d’instruments), la généralisation reste difficile.

4. Des croyances limitantes

La médecine conventionnelle, bien qu’indispensable, reste centrée sur une approche symptomatique. La vision holistique, qui place l’humain dans sa globalité au centre, peine encore à trouver sa place.

Ce que la science prouve déjà

  • Réduction du stress et de l’anxiété
    → La sonothérapie diminue les réponses physiologiques liées au stress chez les prématurés et les adultes.

  • Amélioration du sommeil
    Une méta-analyse confirme l’impact positif de la musique sur la qualité du sommeil et la détente.

  • Soulagement de la douleur
    → L’exposition sonore pendant les soins douloureux réduit les scores de douleur chez les nourrissons et améliore leur stabilité physiologique.

  • Récupération post-opératoire
    → Dans plusieurs hôpitaux, la musique est utilisée pour réduire l’anxiété préopératoire et améliorer le retour au calme après une chirurgie.

  • Accompagnement en soins palliatifs
    → Les vibrations et les fréquences favorisent une détente profonde et aident à mieux tolérer la douleur chronique, en complément des traitements classiques.

La vérité : ça existe déjà, mais pas encore en Valais

Aux États-Unis, en Allemagne ou encore dans certains centres hospitaliers nordiques, la musicothérapie et la sonothérapie sont déjà intégrées dans les services néonataux, oncologiques et palliatifs.

En Suisse, une première ouverture existe avec le centre EquYlibre des eHnv à Yverdon-les-Bains, qui a intégré la sonothérapie dans ses soins antalgie. Mais il reste beaucoup à faire pour que ces pratiques deviennent une évidence dans les hôpitaux du pays.

Et si nous changions ça, ensemble ?

La science le prouve : le son et le toucher thérapeutique apaisent, soutiennent et favorisent la guérison. Ces pratiques existent déjà dans certains hôpitaux du monde entier. Il est temps que la Suisse franchisse ce pas.

En tant qu’infirmière et thérapeute, je souhaite ardemment participer à cette évolution. Mon objectif est clair : amener la sonothérapie et le toucher thérapeutique dans les hôpitaux, cliniques et maisons de santé de notre pays, en complément de la médecine conventionnelle.

Pour cela, j’ai besoin de vous.

👉 Si vous êtes professionnel·le de santé, responsable institutionnel·le, ou simplement convaincu·e par une vision plus humaine des soins, aidez-moi à ouvrir les portes.
👉 Partagez cet article, contactez-moi, échangeons.
👉 Ensemble, construisons un système de santé qui soigne non seulement les symptômes, mais l’être humain dans sa globalité.

🍀J’attends avec espoir le jour où je pourrai exercer ces soins dans nos hôpitaux suisses.🍀

Merci à toi 💖

Claudia